Publié le : 19 octobre 20205 mins de lecture

Avant 1975, la structure traditionnelle de la société iranienne se baser sur l’interdiction des femmes à participer à la vie politique et sociale. Pourtant, cette structure est totalement brisé à cause de la révolution islamique de 1979 établir en Iran par la lutte pour l’égalité des droits des femmes en Iran marque la victoire. Depuis ce temps, le pouvoir de la femme au sein de la famille iranienne ne cesse pas d’augmenter. D’après le sondage d’opinion réalisé en 1975, ce sont les 72% des hommes de la famille qui effectuent la prise de décisions. Mais en 2004, ce taux a diminué à 33%. Voici les détails.

 L’impact de la nouvelle stratégie islamique sur les femmes

Le discours de Khomeiny apporte un grand changement. Avant la révolution, il présentait des femmes l’objet de son propos. Tandis que dans ses nouveaux discours, il parle aux femmes considérées comme sujets. Auparavant, il attaquait fortement l’égalité des femmes et des hommes comme un péché alors qu’il insiste sur cette égalité dans ses nouveaux discours. Il encourage également les femmes à la participation des activités publiques et les  incite à prendre une contribution à la construction d’une société islamique. Cette rénovation de discours déclare l’irréversible évolution de la liberté de la femme en Iran.  Pour rappel, l’Iran formait un pays dont le fonctionnement de modernisation était un cours depuis la période de dix ans. Au commencement du XXe siècle, une révolution constitutionnelle avait troublé le règne de la dynastie Qadjar, demander la fin du despotisme, mettre la loi constitutionnelle et mettre en place le Parlement. Les femmes réclament également la possibilité d’aller à l’école et le droit à l’expression. C’est ainsi que plusieurs écoles pour les filles sont ouvertes en 1907. Une autre combattante aussi avait pris la décision de se dévoiler qu’elle avait inventé la première revue féministe nommée La langue des femmes. Les changements apportés par la modernisation ont eu des conséquences sur les droits des femmes en Iran en matière d’éducation, de justice, de santé ainsi qu’au travail rémunéré.

Les libertés et les droits fondamentaux des femmes

À 1987, le CNRI ou Conseil National de la Résistance iranienne a officiellement approuvé le plan des Libertés de femmes en Iran et ses droits. Les femmes doivent avoir ainsi le droit égal de bénéficier de tous les droits humains ainsi que les libertés fondamentales. Elles doivent être également indépendantes de leur appartenance religieuse, ethnique, classe sociale ou principe démographique, pour chaque femme qu’elle soit dans les villes ou dans les villages. Les femmes seront libres d’opter leur lieu de résidence, d’éducation, et de profession. Elles devront avoir aussi la possibilité de voyager librement, de quitter le pays, d’avoir une nationalité étrangère. Les femmes iraniennes devront avoir le droit de choisir librement leur conjoint et leurs vêtements et avoir le droit de divorcer et gagner la tutelle et la garde des enfants. La croyance en religion ou une foi spécial ne devra pas considérer comme une raison de détérioration de pour les femmes ou les interdire d’accéder à des possibilités d’activité professionnelle ou de ressources éducatives et judiciaires.    

Le travail de femme en Iran

La scolarisation féminine en Iran a connu une progression croissante, avec la généralisation de l’éducation gratuite et le développement de la société vers une plus grande identification sociale de la nécessité pour les femmes d’apprendre. Par exemple, le taux d’alphabétisation en 1976 est de 59% pour les hommes et pour les femmes 36%. Et cet écart s’est fortement diminué pour atteindre 8% : 81% pour les femmes et 89% pour les hommes. Ce nombre élevé d’étudiantes a entraîné une féminisation de l’université en Iran pour certains. Pourtant, cette vision n’a aucun effet sur la possibilité d’accès au secteur de travail pour les femmes. En comparant aux hommes, la présence féminine aux fonctions de cadres est faible notamment dans les postes de direction. En effet, la liberté de la femme en Iran est limitée.